Quatre Brassées (Greenhouse St-Etienne 2012)

sur une proposition de Roberto Martinez
avec Bruno Carbonnet, Béatrice Duport, Roberto Martinez, Olivier Nottellet

DP Greenhousse-0b
DP Greenhousse-1c

Vues de l’exposition :

IMG_8013b

IMG_8014b

IMG_8008b

IMG_8010b
Ensemble #2 (Bruno Carbonnet, mixed média, 120 x 800 cm, 2012)

Le travail n’est pas accroché, il est “posé“ sur une “ligne étagère“.
Ce dispositif nommé “Ensemble“ convoque des peintures, des images
de sculptures repeintes, des impressions de la presse journalistique, des
états du photographiques, et les possibilités du pictural...
Ce sont des “état des lieux“ qui proposent au “regardeur-monteur“, des
instants dans le flux des visibilités, des temps d’arrêts. Les images
visuelles proposées, peuvent être tant formelles que narratives, figuratives,
ou être en lien avec des espaces oniriques.
Une même insistance ; travailler les visions par des “suspensions“ et ouvrir “l’émergence de l’image“.
Bruno Carbonnet)

DSCF0696fb

IMG_8262b

IMG_8257b

DSCF0675b
Partout des voies d’eau (Béatrice Duport, arbres, craie, 2012)

"Dans espacer parle et s'abrite du même coup un avoir-lieu." Heidegger
Soit un lieu et son contexte, partir de lui, tenter de prendre sa mesure et plus largement celle des alentours, du
milieu, dans un déploiement vers de lointains arrières-plans. Jouer, établir un échange avec l'espace que va parcourir le spectateur.
M'appuyant sur des éléments structurels, j'imagine un paysage post-post-industriel.
Certains peuples traçaient sur le sable des tables divinatoires. À la recherche d'objectivité et de hasard, une trame induite par les dimensions est dessiné sur le sol de la salle et in fine, lui sont accolés des éléments hétérogènes, des matériaux directement tirés de la nature.
Il s'agit de ménager de l'ouvert, de l'espacement et des circulations propices à une expérience déambulatoire ; De conjuguer l'échelle du lieu dans son étendue et sa profondeur pour le mettre en tension dynamique, tension qui anime tout paysage.
(
Béatrice Duport)


IMG_7984b
A la place je l’écrivis (Roberto Martinez, peinture murale 180 x 280 cm, 2012)

VideoIMG_8177-2b
Vis à Vie (Roberto Martinez, projection vidéo + bande sonore 500 x 300 cm, 2012)

DSCF0675b

DSCF0690b

Ainsi va le monde; on regarde d'un côté; on projette de l'autre…

Opérer une percée. Aveugler un mur par une séquence vidéo.
Projeter l'image filmée de l'estrade et la fenêtre qui propose une vue extérieure sur le mur opposé comme une trouée nouvelle, une ouverture proposée.
Ajouter une lueur comme un double de ce que qui est déjà vu reflétant la dimension urbaine et paysagère, sur la surface blanche du mur.
Faire entendre et écouter des sons, des paroles extérieures, comme des songes (ou mensonges) de la réalité visionnée (projetée).
Et dessiner sur un mur aveugle une phrase, en lieu et place d'une image potentielle. "A la place je l'écrivis".
(Roberto Martinez)


IMG_8203b

IMG_7891b

IMG_8272b
Étiré-ravalé (Olivier Nottellet, peinture, bois, chaussure, tissus, 2012)


Ravalement
la peinture offre ça, elle ravale.
Ici à Greenhouse, dans l'épaisseur de cette architecture industrielle j'ai eu envie de retendre les lignes. Permettre à ces murs fatigués la fraîcheur de nouveaux aplats, revoir ces masses qui toisent les regards. Parsemés dans cette géométrie développée, quelques étais solidement arrimés aux coins peints de frais. Des bâtons qui disent la distance entre nous et les murs, qui soutiennent également l'hypothèse d'un corps précaire, d'un centre de gravité qui se partage dans l'instant.
Un coin de perdu 10 de retrouvés ! (Olivier Nottellet)